lundi 8 juin 2009

Petit succès électoral pour les libéraux girondins

J'ai vu tombé, dans la nuit d'hier, les résultats d'Alternative Libérale, dans le sud-ouest. Je dois l'avouer, il ne sont pas à la hauteur de la mobilisation et de l'action déployée par nos candidats.

Pourtant, il y a un petit succès politique puisque je n'aurais jamais cru que nous ferions 581 voix (0,15%) en Gironde pour les élections européennes.

En effet, c'étaient des élections à handicap pour notre liste. En l'absence de moyens financiers, nous avions même dû nous résigner à ne pas faire d'affiches. En Gironde, nous avions également fait le sacrifice des professions de foi. Nous faisions donc le choix d'une campagne "law cost".

Localement, le comité d'Alternative Libérale n'existe que depuis 18 mois. Ignorés par les médias locaux, nous sommes quasiment invisibles. D'autant que politiquement, nous n'avions même jamais fait campagne auparavant sur Bordeaux.

Quelle ne fut donc pas ma surprise de découvrir que nous faisons 581 voix en Gironde, 103 sur Bordeaux, et 240 sur l'agglomération bordelaise.

Pourquoi un tel résultat ? Simplement grâce à une équipe soudée, efficace et mobilisée qui depuis six mois milite chaque jour et me fait confiance dans le choix de nos stratégies. Ce petit succès, c'est le leur. Et je tiens à les remercier individuellement pour leur effort.

Grâce au Comité Montesquieu, Alternative Libérale fait, en nombre de voix, l'un de ces trois meilleurs scores dans les villes de plus de 50000 habitants. Par département, hors Ile-de-France, la Gironde arrive en quatrième position derrière le Bas-Rhin (826 voix), la Moselle (824 voix) et le Haut-Rhin (648 voix). Enfin, nous réalisons notre meilleurs score en Aquitaine (1747 voix) devant les Pays-de-la-loire (1744 voix) et la Lorraine (1713 voix). Un signe encourageant qui, dans les prochaines semaines, nous amènera à réfléchir sur une candidature libérale aux élections régionales d'Aquitaine.

mercredi 3 juin 2009

Communiqué de presse

Non à l’Europe "Big Nanny "

Dans un texte commun, le couple Nicolas Sarkozy-Angela Merkel adopte une position paternaliste en faveur d’une Europe qui protège, relayée par une tribune commune dans la presse. Mais pour Alternative Libérale , les citoyens européens en ont plus qu’assez d’être maternés. Si l’Europe devait nous protéger de quelque chose, ce serait avant tout des excès et abus de nos politiques nationales.

Un peu à court d’idées pour le scrutin européen, Nicolas Sarkozy a repris sa stratégie du pompier pyromane en accentuant le discours sécuritaire. L’essentiel est de faire peur, pour engranger ce fameux « besoin de protection » et sa moisson de voix. Dès lors, il importe peu que les mesures proposées (fouilles dans les établissements scolaires, portiques de sécurité, brigades d’interventions rapides) ne soient pas réalistes. En politique, l’aspirine se vend toujours mieux que la vitamine: donner envie, c’est bien, faire peur, c’est mieux.


Ainsi, Nicolas Sarkozy propose un texte commun avec la chancelière allemande pour promouvoir « une Europe qui protège ». Mais quel crédit lui accorder tant la manœuvre est politiquement grossière ? Contre qui cette Europe est-elle censée nous protéger, alors que la dette publique est creusée par le même Président qui la dénonce ? Pourquoi s’insurger contre la bureaucratie, alors que la France fait tout pour priver l’Europe de ses prérogatives politiques, comme on l’a vue sur la triste affaire Hadopi ?Heureusement, le Parlement Européen pourrait avoir le dernier mot en interdisant la coupure du net sans l’intervention d’un juge.


Pour Alternative Libérale, l’Europe doit au contraire libérer les citoyens contre les excès des gouvernements nationaux qui, sous couvert de protection, empiètent chaque jour davantage sur les libertés individuelles, tout en menant des politiques économiques et budgétaires irresponsables. Alors, Non à une Europe « Big Nanny » et Oui à une Europe qui libère !