samedi 20 décembre 2008

TVA : proposition de Gordon Brown

Gordon Brown, le premier ministre britannique, a émis la volonté, lors du sommet européen du lundi 15 décembre 2008, d'abaisser le taux de TVA du Royaume-Uni au minimum légal en Europe, c'est-à-dire à 15%, en cette période de crise économique. Le Comité Montesquieu approuve totalement cette décision pour plusieurs raisons que nous allons énoncer.

Tout d'abord, cette baisse de 2,5% de la TVA permettrait une relance de l'économie par les seuls moyens qui sont véritablement efficients, c'est-à-dire par des incitations fiscales. En effet, les taux de TVA dans les pays de l'Union Européenne forment environ un cinquième du prix des produits, ce qui a naturellement un impact direct sur le prix. Cette diminution aura donc pour conséquences de relancer quelque peu – tout au moins – un certain nombre de secteurs de l'économie, et d'inciter les britanniques à consommer plus. Voir un premier ministre d'un grand État tel que le Royaume-Uni préconiser de telles mesures fiscales, alors que le planisme semble être partout la convenance, nous réjouit, même si nous doutons que les bonnes idées soient reprises ailleurs...

D'autre part, même si Gordon Brown a annoncé que cela s'appliquera de façon temporaire, cette idée nourrit l'espoir d'une société plus respectueuse des droits des individus, et parmi eux le droit de propriété en cause ici, qui est censé par ailleurs être garanti par la Convention européenne des droits de l'homme. Or, ce droit, qui est précisément celui de pouvoir disposer librement des fruits de son travail est constamment bafoué par des politiques fiscales écrasantes et oppressantes, qui plus est nuisent gravement à l'économie, et à la bonne santé de la production, de la consommation et conséquemment de la croissance (ainsi aux effets bénéfiques de cette dernière...).

Il est enfin quelque chose de stupéfiant, à propos de cette tristement célèbre TVA, c'est de constater que l'Union Européenne – dont de bien mauvaises langues d'ailleurs maugréent qu'elle est « ultralibérale », ce qui prouve la mauvaise foi de nombre de nos adversaires – impose aux pays membres un taux de TVA d'un minimum de 15%. Ce qui signifie bien que l'Union Européenne ne va pas véritablement dans un sens libéral, qui serait plutôt celui d'un allègement considérable de la fiscalité qui bride l'échange libre du marché sur tous les plans, et qui surtout constitue une cause substantielle de l'actuelle faiblesse de notre pouvoir d'achat. À nous, libéraux, d'orienter, à l'aube des élections européennes, dans un sens plus libre et responsable les futures orientations politiques de l'Union Européenne !

mardi 9 décembre 2008

Communiqué de presse

Fermeture dominicale : une entrave à la liberté du commerce

Le Comité bordelais d’Alternative Libérale regrette l’attitude de nombreux députés qui s’opposent à l’ouverture des magasins le dimanche. En période de crise économique et sociale, il est nécessaire de libérer toutes les forces créatrices de travail et de pouvoir d’achat.

Chaque commerçant est le mieux à même de savoir s’il a intérêt ou non d’ouvrir son commerce le dimanche. Cette décision est un libre choix qui ne doit être entravé ni par l’Etat ni par les collectivités locales.

Le Comité bordelais d’Alternative Libérale s’inquiète de voir émerger un texte de loi inabouti aux règles trop strictes et ne s’appliquant qu’aux agglomérations touristiques et aux seules villes de plus d’un million d’habitants.

Alternative Libérale propose une législation autorisant tous les commerces à ouvrir sept jours sur sept, et ce sans limite d’horaires ou de durée hebdomadaire.

Bien sûr, cette liberté doit s’accompagner indissociablement d’une législation stricte du droit du travail, ainsi :
- le travail du dimanche devra s’exercer uniquement sur une base de volontariat. Les salariés auront la possibilité d’inscrire dans leur contrat de travail s’ils acceptent ou non de travailler ce jour-là, d’indiquer pour quel type d’activité et de préciser le nombre de dimanches pour lesquels ils sont d’accord.
- Ils pourront aussi, à tout moment, en respectant un préavis de trois mois, arrêter de travailler le dimanche sans avoir à motiver leur décision. S’ils estiment que leur employeur n’a pas respecté cette garantie de non-discrimination, ils pourront saisir les tribunaux.
- Les salariés qui travailleront le dimanche auront le choix entre être payés 1,5 à 2 fois plus, ou récupérer le temps de travail dans le mois, avec le même coefficient.

dimanche 7 décembre 2008

La journée des libéraux du sud-ouest

Sous l’impulsion de Vincent Mauricard, Vice-président d’Alternative Libérale en charge des fédérations, la première journée des libéraux du sud-ouest s’est tenue à Toulouse, samedi 6 décembre. Cette initiative avait pour objectif de structurer et d’organiser l’action des libéraux au niveau local. Aussi, la journée s’est déroulée en deux temps : une réunion au cours de laquelle différents thèmes ont été abordés afin de préparer les prochaines échéances électorales, puis une conférence sur la crise financière donnée par Sabine Herold, présidente d’Alternative Libérale, venue spécialement de Paris pour encourager cette mobilisation.

Vincent Mauricard, Vice-Président d'AL

Ainsi, c’est en début d’après-midi, dans le salon feutré du Florida, que Philippe Rouzet, Thomas Pautrat et Stéphane Geyres, responsables du comité AL de Toulouse, ont accueilli des libéraux venus de différentes villes d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées. Etudiants, fonctionnaires, cadres, chefs d’entreprise ou retraités, tous étaient venus avec la même motivation : unir les libéraux au-delà des cercles restreints de leurs club ou comités.

Stéphane Geyes et Philippe Rouzet

Durant plus de quatre heures, les participants ont discuté de l’organisation d’actions communes locales, des élections européennes et régionales, et de l’ouverture aux libéraux membres d’autres partis politiques. De ces échanges fructueux, sont ressorties principalement deux résolutions : premièrement, porter un projet libéral lors de chaque élection, et deuxièmement, tendre la main aux déçus de la politique gouvernementale et aux anciens adhérents de l’UDF. Comme l’a rappelé Vincent Mauricard, « La volonté de Nicolas Sarkozy de rassembler sur une même liste des candidats issus des différents partis de la majorité gouvernementale lors des élections européennes, ajoutée à l’encrage du MODEM à gauche, laissent au centre un espace conséquent pour les libéraux. »

Après avoir dînés à proximité du Capitole, les libéraux se sont retrouvés salle du Sénéchal pour assister à la conférence publique de Sabine Herold, intitulée : « Seules des solutions libérales permettront de sortir de la crise. » Après un échange de questions et de réponses avec la salle, la présidente a abordé d’autres sujets d’actualité comme le travail dominical, le rapport Leonetti, l’enfermement des mineurs de douze ans, ou encore l’immigration. Le dialogue intéressant entre libéraux convaincus ou simples curieux s’est terminé tard dans la nuit.


De l’avis de tous, cette journée fut un succès. D’autres sont d’ailleurs prévues dans quelques mois puisque Vincent Mauricard a annoncé que la prochaine réunion aurait lieu au printemps sur Bordeaux ; son thème portera sur les européennes.