samedi 20 décembre 2008

TVA : proposition de Gordon Brown

Gordon Brown, le premier ministre britannique, a émis la volonté, lors du sommet européen du lundi 15 décembre 2008, d'abaisser le taux de TVA du Royaume-Uni au minimum légal en Europe, c'est-à-dire à 15%, en cette période de crise économique. Le Comité Montesquieu approuve totalement cette décision pour plusieurs raisons que nous allons énoncer.

Tout d'abord, cette baisse de 2,5% de la TVA permettrait une relance de l'économie par les seuls moyens qui sont véritablement efficients, c'est-à-dire par des incitations fiscales. En effet, les taux de TVA dans les pays de l'Union Européenne forment environ un cinquième du prix des produits, ce qui a naturellement un impact direct sur le prix. Cette diminution aura donc pour conséquences de relancer quelque peu – tout au moins – un certain nombre de secteurs de l'économie, et d'inciter les britanniques à consommer plus. Voir un premier ministre d'un grand État tel que le Royaume-Uni préconiser de telles mesures fiscales, alors que le planisme semble être partout la convenance, nous réjouit, même si nous doutons que les bonnes idées soient reprises ailleurs...

D'autre part, même si Gordon Brown a annoncé que cela s'appliquera de façon temporaire, cette idée nourrit l'espoir d'une société plus respectueuse des droits des individus, et parmi eux le droit de propriété en cause ici, qui est censé par ailleurs être garanti par la Convention européenne des droits de l'homme. Or, ce droit, qui est précisément celui de pouvoir disposer librement des fruits de son travail est constamment bafoué par des politiques fiscales écrasantes et oppressantes, qui plus est nuisent gravement à l'économie, et à la bonne santé de la production, de la consommation et conséquemment de la croissance (ainsi aux effets bénéfiques de cette dernière...).

Il est enfin quelque chose de stupéfiant, à propos de cette tristement célèbre TVA, c'est de constater que l'Union Européenne – dont de bien mauvaises langues d'ailleurs maugréent qu'elle est « ultralibérale », ce qui prouve la mauvaise foi de nombre de nos adversaires – impose aux pays membres un taux de TVA d'un minimum de 15%. Ce qui signifie bien que l'Union Européenne ne va pas véritablement dans un sens libéral, qui serait plutôt celui d'un allègement considérable de la fiscalité qui bride l'échange libre du marché sur tous les plans, et qui surtout constitue une cause substantielle de l'actuelle faiblesse de notre pouvoir d'achat. À nous, libéraux, d'orienter, à l'aube des élections européennes, dans un sens plus libre et responsable les futures orientations politiques de l'Union Européenne !

mardi 9 décembre 2008

Communiqué de presse

Fermeture dominicale : une entrave à la liberté du commerce

Le Comité bordelais d’Alternative Libérale regrette l’attitude de nombreux députés qui s’opposent à l’ouverture des magasins le dimanche. En période de crise économique et sociale, il est nécessaire de libérer toutes les forces créatrices de travail et de pouvoir d’achat.

Chaque commerçant est le mieux à même de savoir s’il a intérêt ou non d’ouvrir son commerce le dimanche. Cette décision est un libre choix qui ne doit être entravé ni par l’Etat ni par les collectivités locales.

Le Comité bordelais d’Alternative Libérale s’inquiète de voir émerger un texte de loi inabouti aux règles trop strictes et ne s’appliquant qu’aux agglomérations touristiques et aux seules villes de plus d’un million d’habitants.

Alternative Libérale propose une législation autorisant tous les commerces à ouvrir sept jours sur sept, et ce sans limite d’horaires ou de durée hebdomadaire.

Bien sûr, cette liberté doit s’accompagner indissociablement d’une législation stricte du droit du travail, ainsi :
- le travail du dimanche devra s’exercer uniquement sur une base de volontariat. Les salariés auront la possibilité d’inscrire dans leur contrat de travail s’ils acceptent ou non de travailler ce jour-là, d’indiquer pour quel type d’activité et de préciser le nombre de dimanches pour lesquels ils sont d’accord.
- Ils pourront aussi, à tout moment, en respectant un préavis de trois mois, arrêter de travailler le dimanche sans avoir à motiver leur décision. S’ils estiment que leur employeur n’a pas respecté cette garantie de non-discrimination, ils pourront saisir les tribunaux.
- Les salariés qui travailleront le dimanche auront le choix entre être payés 1,5 à 2 fois plus, ou récupérer le temps de travail dans le mois, avec le même coefficient.

dimanche 7 décembre 2008

La journée des libéraux du sud-ouest

Sous l’impulsion de Vincent Mauricard, Vice-président d’Alternative Libérale en charge des fédérations, la première journée des libéraux du sud-ouest s’est tenue à Toulouse, samedi 6 décembre. Cette initiative avait pour objectif de structurer et d’organiser l’action des libéraux au niveau local. Aussi, la journée s’est déroulée en deux temps : une réunion au cours de laquelle différents thèmes ont été abordés afin de préparer les prochaines échéances électorales, puis une conférence sur la crise financière donnée par Sabine Herold, présidente d’Alternative Libérale, venue spécialement de Paris pour encourager cette mobilisation.

Vincent Mauricard, Vice-Président d'AL

Ainsi, c’est en début d’après-midi, dans le salon feutré du Florida, que Philippe Rouzet, Thomas Pautrat et Stéphane Geyres, responsables du comité AL de Toulouse, ont accueilli des libéraux venus de différentes villes d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées. Etudiants, fonctionnaires, cadres, chefs d’entreprise ou retraités, tous étaient venus avec la même motivation : unir les libéraux au-delà des cercles restreints de leurs club ou comités.

Stéphane Geyes et Philippe Rouzet

Durant plus de quatre heures, les participants ont discuté de l’organisation d’actions communes locales, des élections européennes et régionales, et de l’ouverture aux libéraux membres d’autres partis politiques. De ces échanges fructueux, sont ressorties principalement deux résolutions : premièrement, porter un projet libéral lors de chaque élection, et deuxièmement, tendre la main aux déçus de la politique gouvernementale et aux anciens adhérents de l’UDF. Comme l’a rappelé Vincent Mauricard, « La volonté de Nicolas Sarkozy de rassembler sur une même liste des candidats issus des différents partis de la majorité gouvernementale lors des élections européennes, ajoutée à l’encrage du MODEM à gauche, laissent au centre un espace conséquent pour les libéraux. »

Après avoir dînés à proximité du Capitole, les libéraux se sont retrouvés salle du Sénéchal pour assister à la conférence publique de Sabine Herold, intitulée : « Seules des solutions libérales permettront de sortir de la crise. » Après un échange de questions et de réponses avec la salle, la présidente a abordé d’autres sujets d’actualité comme le travail dominical, le rapport Leonetti, l’enfermement des mineurs de douze ans, ou encore l’immigration. Le dialogue intéressant entre libéraux convaincus ou simples curieux s’est terminé tard dans la nuit.


De l’avis de tous, cette journée fut un succès. D’autres sont d’ailleurs prévues dans quelques mois puisque Vincent Mauricard a annoncé que la prochaine réunion aurait lieu au printemps sur Bordeaux ; son thème portera sur les européennes.

lundi 24 novembre 2008

Mascarade démocratique au Taillan-Médoc

Le Taillan-Médoc - Salle du conseil municipal – 20 novembre 2008

Ludovic Freygefond est de bonne humeur. Dans quelques heures, il sera élu premier secrétaire fédéral du PS Gironde. Tout réussit à cet homme de trente-sept ans qui a été réélu maire en mars dernier. Avec ses nouvelles responsabilités et son ambition, il se voit déjà en figure nationale du socialisme. Sa commune ne lui suffit plus. D’ailleurs, il ne se donne plus la peine de combattre une opposition qu’il entend bien réduire au silence et au rôle de faire-valoir. Le semblant de débat d’orientation budgétaire qu’il organise ce soir en est l’illustration la plus flagrante. Ce n’est rien de plus que l’une des mascarades dont il a le secret.

Avant de laisser la parole à son conseiller municipal d’ouverture chargé des finances, « Judas Queron », avocat à la ville et traitre à l'opposition, il prend soin de rappeler la main sur le cœur qu’il n’est pas obligé de faire ce débat, mais il l’estime indispensable à la vie démocratique de la commune.

La mascarade commence. « Judas Queron » s’éclaircit la voix puis commence la lecture d’un long document administratif, composé de vingt-cinq pages dont les vingt premières sont consacrées à la crise financière. Un cinquième seulement porte donc sur la politique locale du maire. Enfin, presque… Alors qu’une partie de la salle s’est assoupie à la suite de ce long monologue sans intérêt, Freygefond décide d’ouvrir le débat.

François BUHR, seul véritable opposant, tente de dénoncer la supercherie à laquelle le conseil municipal et le public viennent d’assister. Il s’interroge sur la pertinence de ce document dont le contenu peut être trouvé sur Internet. Sous-entendu : « Monsieur le Maire vous faîtes du remplissage. » Il a touché juste et provoqué l’agacement de Freygefond. Ce dernier se renfrogne et coupe l’impertinent pour lui asséner une leçon partisane de macro-économie. Le conseiller municipal tente de reprendre la parole. En vain. Le maire hausse le ton, tape du point sur la table. La comédie devient grotesque. Le débat n’aura pas lieu. Dommage pour les Taillanais ! Dommage pour la démocratie !

En vérité, le maire n’a rien à dire. Non par manque d’envie, mais parce qu’il ne sait pas ce qu’il va faire. Pourtant Freygefond est vice-président en charge des finances à la CUB. Compte tenu de la qualité des documents budgétaires remis aux conseillers communautaires, on s’attend à ce qu’il en soit également ainsi pour les conseillers municipaux. Pourtant, il n’en est rien. Après tout, quoi de plus normal puisqu’à la CUB, l’administration gère les finances et le Président Feltesse donne l’orientation politique. Freygefond serait-il qu'une simple marionnette à la CUB ? Ceci expliquerait donc cela.

vendredi 21 novembre 2008

Le Nouveau Centre ou la supercherie libérale

Bordeaux – Athénée municipale – 18 novembre 2008

Costume estival malgré un automne pluvieux, Charles de Courson est l’invité vedette de la modeste fédération Le Nouveau Centre de Gironde. Devant un parterre d’adhérents et de sympathisants, il expose brillamment la crise financière et ses conséquences au quotidien. Pédagogue dans son discours, précis dans ses exemples, il connaît son sujet sur le bout des doigts. Et, à voir les regards absorbés dans l’assistance, il sait rendre passionnants et compréhensibles les causes et les remèdes à la situation inquiétante dans laquelle nous nous trouvons.
De Courson est sans aucun doute l’un des meilleurs députés du Nouveau Centre. Homme de conviction plus que de parti, il demeure effacé en comparaison à d’autres parlementaires de son groupe. N’ayant pas besoin de la lumière des médias pour exister, il demeure peu connu du grand public. C’est regrettable car il mériterait d’exercer d’autres fonctions que celles de député-maire dont il semble se satisfaire.
Pourtant, il lui arrive de décevoir comme lors de cette conférence. Alors qu’il s’écarte de la crise financière pour parler de son parti, il précise, pensant bien faire, que le Nouveau Centre est « contre la loi de la jungle et défend un libéralisme organisé. » Par cette phrase anodine en apparence, il prouve les limites de sa philosophie libérale et reprend les poncifs de la gauche. Interrogation de la salle.
A l’écouter, il existerait donc un libéralisme désorganisé, et des libéraux sans foi ni loi préférant l’argent à l’Homme, le profit et à la liberté, l’anarchie à la règle de droit. Qui sont-ils ? Nul ne le sait. D’où viennent-ils ? Nul ne le sait. Pourtant ils existent. Ils guettent dans l’ombre une faille, une faiblesse pour piller nos bas de laine. Ils sont prêts à déferler sur notre économie et à anéantir notre modèle social et républicain. Ils sont comme les Huns qui, déferlant sur l’Europe centrale au Ve siècle, rasaient tout sur leur passage. S’ils prennent le pouvoir, ils ne laisseront rien derrière eux. Heureusement, le Nouveau Centre est là et veille sur nous avec son libéralisme organisé. Nous pouvons dormir tranquilles.
A coup de supercheries intellectuelles, Courson oublie que le libéralisme est l’union indissociable du droit et de la liberté, que le libéralisme situe l’action humaine dans un cadre réglementé. Ces principes fondamentaux s’appliquent aux libertés politiques comme aux libertés économiques. Il ne saurait y avoir de libéralisme à la carte.
Courson se prend les pieds dans le tapis. Une partie de l’assistance venue écouter un libéral parler de la crise comprend que le libéralisme du Nouveau Centre n’est qu’un faux nez d’opportunisme électoral. D’ailleurs, les réponses de l’élu aux questions de la salle finissent de lever le doute. Sur l’ISF, Courson explique que la droite ne supprimera jamais cet impôt par peur d’être accusée par la gauche de soutenir les riches. Sur les niches fiscales, le système ne lui pose aucun problème.
La salle a compris : Courson n’est pas libéral. Esprit brillant, mais pas libéral !

vendredi 7 novembre 2008

Quelques fondements de la solidarité libérale - par Jean-Paul Oury

Voici ici l'excellence d'un post de Jean Paul Oury, à découvrir, voire à débattre sur blog.Lien en cliquant le titre.

"Le libéralisme c'est (pas) chacun pour sa gueule" ardisson

"Maintenant c'est le libéralisme, c'est chacun pour sa gueule".
C'est par cette célèbre phrase que l'animateur Thierry Ardisson concluait souvent ses quizz musicaux, signifiant ainsi que tous les coups sont permis pour l'emporter. Sortant d'une réunion de préparation pour les Européennes sur la thématique de solidarité et libéralisme et ayant un peu ferraillé avec le blogueur Koz, je constate que les libéraux ont encore du travail pour casser cette image qui leur colle à la peau : les libéraux seraient de méchants individualistes qui ne penseraient qu'à eux. Il existe des tonnes de littérature et de posts qui expliquent le contraire, mais rien ne fait: les anti-libéraux continuent d'affirmer qu'être libéral c'est mépriser autrui. Comment expliquer alors qu'il y ait si peu de libéraux et autant d'égoïstes sur terre ? Trève de plaisanterie, il convient de revenir sur quelques contre-sens:
- Privilégier l'individu par rapport au groupe c'est mettre tout en oeuvre pour que ce dernier puisse s'exprimer et s'épanouir au sein de la société. C'est ce que réclame une politique libérale et cela n'a absolument rien à avoir avec l'égoïsme.
- Etant donné que le libéralisme authentique rend indissociable liberté et responsabilité et que le principe de base est "ma liberté s'arrête là où commence celle d'autrui", il est clair que seuls des individus libres et responsables peuvent prendre en considération autrui dans leurs actions quotidiennes. Le libéral n'est pas celui qui allume son cigare dans un avion et qui dit à ceux qui ne sont pas contents de descendre. Des individus déresponsabilisés agissent en aveugle
- c'est l'exemple de l'agent subalterne qui plutôt que de venir en aide à celui qui a besoin d'aide, lui explique qu'il ne peut rien faire sans demander à sa hiérarchie
- et se contentent de circonscrire leurs actions dans un cadre qui leur a été fixé.
- Enfin, on entend souvent dire que seul l'Etat peut avoir une politique sociale en pratiquant la redistribution. Et c'est bien là notre malheur. Nous pensons nous défaire de nos devoirs de prendre en considération autrui, en remettant nos obligations à un grand "On colllectif", on devient incapable de mettre en place des actions de solidarité.
Pour rappel, une politique libérale favorise le développement de toutes les structures qui impliquent une forme de solidarité : syndicats, associations, fondations, clubs... La solidarité sera donc un thème essentielle de la campagne d'AL pour les Européennes.
Par Jean-Paul Oury

http://jean-paul-oury.neufblog.com/jeanpauloury/2008/10/le-libralisme-c.html

lundi 6 octobre 2008

Spécial Crise

Source: Un monde libre ( cliquez sur le titre pour lire l'ensemble de ce post)


Le fait que la crise financière actuelle soit montrée systématiquement et uniquement comme une crise du système capitaliste libéral nous pousse à créer cette rubrique pour que nos lecteurs puissent s'informer sur ce qu'on "ne dit pas". La sphère politique est en effet présentée comme venant sauver de manière providentielle un système de marché devenu fou parce que dérégulé. La réalité est très loin de ce mythe qui satisfait les nostalgiques du grand soir, les nationalistes mais aussi les adeptes du "pragmatisme". Pour résumer : oui la finance a agi de manière irresponsable, mais sans doute parce que c'est le politique qui a impulsé cette déresponsabilisation avec:


- La politique monétaire américaine (pas le "marché" donc) d'argent bon marché avec des taux très bas trop longtemps (puis de resserrement rapide des taux) et les dirigeants de la Fed qui disaient assurer la casse en cas d'éclatement de bulle.


- La politique sociale à travers les organismes mandatés tels que Fannie Mae, à l'origine de la crise - au printemps dernier des représentants démocrates au Congrès demandaient qu'il y ait une politique encore plus risquée de garantie de prêts hypothécaires de la part de ces organismes, pour "stimuler l'accès à la propriété".

Vous pouvez consulter les brèves et les articles suivants sur notre site:

Sociétés à irresponsabilité illimitée par Emmanuel Martin et Nouh El Harmouzi.

Fannie Mae et Freddie Mac : les déboires du capitalisme d'Etat par Gerald O'Driscoll.

Par ailleurs il existe des analyses sur des sites francophones :

par Vincent Benard :

Crise des subprimes : essai sur la réforme des régulations bancaires

Crise des subprimes(tribune dans Le Figaro)

Crise des subprimes, un désastre engendré par l'Etat

par Charles de Smet

La crise financière : un prétexte au retour de l'Etat ?

Par jacques Garello:

Un peu d'histoire

Autodestruction du capitalisme

Crise : le prix de l'irresponsabilité

Et pour ceux qui lisent l'anglais, nous vous conseillons vivement sur le site du Cato institutedont les spécialistes prédisent depuis fort longtemps la crise et en donnent les raisons fondemantales :

Subprime Monetary Policy, Gerald P. O'Driscoll Jr., The Freeman. (un article ancien mais qui résume tout à fait la situation et le scauses de la crise actuelle)

The Big Bailout — What Next?, Warren Coats.

Improving the Rescue Plan, William Poole, Orange County Register.

The Bailout's Essential Brazenness, Jay Cochran.

Mislead, Daniel J. Mitchell, National Review (Online).

Lies or Ignorance?, Richard W. Rahn, Washington Times.

Bank Loans Have Not 'Dried Up', Alan Reynolds, Forbes.

The Perfect Financial Storm, Jagadeesh Gokhale, Cato.org.

Lehman Brothers and Bear Stearns: What's the Difference?, Peter Van Doren.
Surprised by the Obvious, Richard W. Rahn, Washington Times.

Why Bailouts Scare Stocks, Alan Reynolds, New York Post.

Bailout-Mania, Jagadeesh Gokhale and Kent Smetters, Forbes.com.

What Price Stability?, James A. Dorn, South China Morning Post.

Too Few Regulations? No, Just Ineffective Ones, Tyler Cowen, New

Washington Is Quietly Repudiating Its Debts, Gerald P. O'Driscoll Jr., The Wall Street Journal.York Times Upfront.

Too Big to Fail, or to Survive, William Poole, The New York Times.

The Fed Plays With Fire, Steve H. Hanke, Forbes.

Treasury's Thieves, Gerald P. O'Driscoll Jr., New York Post.

Fannie Mae and Freddie Mac Should Be Cut Down and Cut Loose, Alan Reynolds, U.S. News & World Report.

End the Mortgage Duopoly, Gerald P. O'Driscoll Jr., The Wall Street Journal.

Greenspan's Bubbles, Steve H. Hanke, FinanceAsia.

Blame the Fed, Gerald P. O'Driscoll Jr., Reason.

At the Fed, Nothing Succeeds Like Failure, George A. Selgin.

Panic Time at the Fed, Steve H. Hanke, Forbes.

The Fed Does Right, Alan Reynolds, New York Post.

lundi 16 juin 2008

“Etes-vous un libéral qui s’ignore ?”

COMMUNIQUE DE PRESSE - 16 JUIN 2008



“Etes-vous un libéral qui s’ignore ?”

Alors que les « coming out » liberaux se multiplient, Alternative Libérale, lance un nouveau test intitulé «Question de liberté » qui permet de découvrir le libéral qui sommeille en chacun de nous.

Edouard Balladur, Manuel Valls, Bertrand Delanoé du côté des politiques ; Bernard-Henri Lévy, Jacques Attali du côté des intellectuels : toutes ces personnalités ont récemment fait leur “coming out” libéral. Pendant ce temps, il devient de plus en plus évident que Nicolas Sarkozy, n’est en rien libéral, ni sur le plan économique, ni sur le plan des libertés indivi-duelles.

S’il semble désormais moins tabou de parler de libéralisme en France, ce terme n’en est pas moins toujours caricaturé et porté en bouc émissaire des problèmes auxquels notre pays est confronté.
Pour démythifier le mot « libéral » Alternative Libérale, le seul parti authentiquement libéral de l’échiquier politique français, lance le test “Question de liberté”, qui permet de répondre à la question suivante : “Êtes-vous un libéral qui s’ignore”.

En 20 questions, l’internaute pourra savoir s’il est ou non « libéral sans le savoir ».
Ce court questionnaire passe en revue l’ensemble des libertés, qu’elles soient économiques, sociales ou sociétales. Le participant devra aussi bien dire s’il est ou non en accord avec une affirmation telle que “Les niches fiscales sont des privilèges qu’il faudrait supprimer” ou “Il est absurde de condamner quelqu’un à la prison pour avoir fumé du canabis”.

Enfin, puisque de nombreux politiques ont pris position sur le libéralisme, Alternative Libérale a décidé de leur adresser personnellement un exemplaire du questionnaire. Ainsi il sera possible de savoir ce qu’entend M. Olivier Besancenot quand il se définit comme étant “anti-libéral” ou encore ce que pense M. Delanoé quand il se dit libéral et socialiste.

En attendant, venez découvrir si vous êtes un libéral qui s’ignore : rendez-vous sur www.questiondeliberte.fr

Alternative Libérale :
Née en mars 2006, Alternative Libérale est déjà présente, à travers ses comités locaux, dans plusieurs villes de France. En revendiquant un libéralisme authentique, le petit dernier de la vie politique française apporte un nouveau point de vue dans le débat national et démontre peu à peu qu'il représente une alternative aux partis socialistes et conservateurs traditionnels.

Relations presse :
Jean-Paul Oury
06 09 92 37 15
presse@alternative-liberale.fr

Sur le web :
http://www.alternative-liberale.fr

mercredi 4 juin 2008

Pauvre Montesquieu par Guy Sorman

L'idée de Constitution fut une idée française et le père en fut Montesquieu .

Il s'agissait alors , il y a deux siècles et demi , de limiter le pouvoir des gouvernants et de protéger la société contre les excés de l'Etat ; c'est en principe le rôle d'une Constitution.

Le concept en fut trés édulcoré par de Gaulle en 1958 , promulguant un texte qui protège l'Etat contre les citoyens plus que l'inverse .

Depuis lors , la Constitution de 58 a changé de nature pour refléter , d'amendement en amendement , les modes passagères . Avec Chirac ce fut la Nature , élevée par une charte annexée à la Constitution , au rang de valeur fondamentale équivalente en droit à celui des humains.

Voici le tour des Turcs dont le Président Sarkozy ne veut pas en Europe ; il insère donc avec la complicité de l'UMP , une clause constitutionnelle anti-turque , qui obligerait à réferendum préalable tout élargissement de l'Union ( hypocritement , on ne parle pas de la Turquie mais des peuples dont la population dépasserait 5% de la population européeene actuelle ; la Transdniéstrie n'est donc pas visée ) .

On peut être pour ou contre l'entrée des Turcs en Europe , mais ceci relèverait en principe d'un débat politique , le jour venu . Utiliser la Constitution , pour ça , c'est ne plus avoir de Constitution ou en dénaturer tellement l'objet qu'elle ne mérite plus de s'appeler comme telle. Envions les Britanniques qui n'ont pas de Constitution mais qui ont des droits indescriptibles .

Quant à Montesquieu , sa mémoire est outragée autant que peut l'être celle de Louis Pasteur remplacé dans les coeurs par José Bové comme mentor du progrès ; la France change , c'est évident . Mais son futur est-il devant ou derrière nous , on ne sait plus.
Source blog : http://gsorman.typepad.com/guy_sorman/2008/05/pauvre-montesquieu.html

mercredi 28 mai 2008

Conférence sur Bordeaux par RPL33

Cycle de conférence par le groupe Réflexion et Perspectives Libérales 33
Lien: http://rpl33.org/joomla2/index.php

Du Rural au Rurbain

par Michel Cazassus - maire de Virazeil (Lot-et-Garonne)



Mercredi 04 juin 2008 à 19h30

Hôtel Novotel Mériadeck

jeudi 15 mai 2008

Bordeaux Action - 24h d'Alternative Libérale



Les 24 heures d'Alternative Libérale



Le comité Montesquieu vous informe que l'opération "24h d'Alternative
Libérale" se déroulera le samedi 24 mai 2008 à Bordeaux de 10h à 12h
pour un sondage/tractage (début de la rue Ste-Catherine, côté place du
théatre), s'ensuivra un bardbat au "Régent"(face théatre); Puis de 14h à
16h un nouveau sondage/tractage, s'effectuera rue Ste Catherine côté
place de la victoire ou de nombreux étudiants seront présents
40ans après, mai 2008, la rue libérale, libéraux sans le savoir la rue
sera votre liberté
Faisons ensemble la liberté, la liberté fera le reste

Comité Montesquieu
Bordeaux et sa région

COMMUNIQUE de PRESSE NATIONAL

Le samedi 24 mai se tiendront «Les 24 heures d’Alternative Libérale ». Lors de cette journée, les militants d’AL iront au contact des Français (tracts, sondage, distribution de stickers, pique-niques...) avec pour objectif de mieux faire connaître le libéralisme. Une journée pour convaincre, expliquer et recruter.
Depuis qu’il a vu le jour en mars 2006, le jeune parti Alternative Libérale n’a cessé de défendre les couleurs d’un libéralisme authentique. Le chemin parcouru est considérable. Aujourd’hui, des personnalités politiques à gauche comme à droite osent se déclarer libérales au vrai sens du terme, alors que cela était encore tabou il y a peu de temps.

Reste cependant encore une grande inconnue : celle de savoir si les Français ne seraient finalement pas des libéraux qui s’ignorent. C’est à cette question que tentera de répondre Alternative Libérale lors de ces 24 heures militantes.

En effet, les militants se rendront sur le terrain pour aller aux contacts des citoyens et échanger avec eux sur les propositions d’Alternative Libérale en menant plusieurs actions de front : réalisation d’un sondage, distribution de tracts et de stickers, réunions dans les cafés etc.

On discutera partout en France des thèmes chers aux libéraux: réforme de l’Etat, abolition des monopoles et des privilèges, libre choix de son assurance retraite et de son assurance maladie, croissance et pouvoir d’achat, libre choix de l’école de ses enfants, mise en place d’une fiscalité plus juste... En tout point, Alternative Libérale milite pour les libertés et s’engage contre un interventionnisme sans limite de l’Etat.

Cette opération nationale sera donc l’occasion pour tous les Français de confronter leurs points de vue, sans tabou, en faisant connaissance avec les militants des comités locaux. Une occasion unique pour célébrer le renouveau d’un courant de pensée qui obtient des succès partout ailleurs chez nos voisins européens et attend désormais son tour pour revenir sur le devant de la scène du pays où il a vu le jour.

Mai 2008 : la rue sera libérale !

samedi 26 avril 2008

Les 24h d'Alternative Libérale, Bordeaux à l'action!!!

Bordelais vous vouliez de l'action autre que des "réunions"
Vous voilà devant le fait "à accomplir"
Merci de joindre, le comité Montesquieu....



Le printemps d'Alternative Libérale


Chers adhérents,
chers sympathisants,
Après une période tumultueuse, le gouvernement annonce enfin quelques initiatives en matière de retraites, d’assurance maladie et de fonction publique. C’est une première étape, que nous saluons, de désigner les systèmes qui doivent, de toute évidence, être réformés, mais cela ne saurait suffire pour inverser le déclin de notre économie.
En effet, c’est une toute autre démarche, qui demandera bien plus d'audace, que d’assumer les décisions courageuses que nécessite aujourd’hui la transition de notre prétendu « modèle social », en réalité un véritable état d’insécurité sociale, vers un modèle de croissance et de prospérité partagée.
Autrement dit, placer enfin la responsabilité et le bon sens individuels au cœur d’un système dont plus personne n’est comptable et dont nous sommes tous débiteurs.
Alternative Libérale a déjà pris parti, à de nombreuses reprises, pour une refonte du système de l’assurance maladie : le problème n’est pas de cotiser mais de s’assurer que notre argent est géré au mieux. Aujourd'hui, le système est géré sans rendre compte à personne, sans la moindre pression concurrentielle, et sans même de réelles directives politiques, puisqu’il est aux mains de « mandataires sociaux » dont nous avons pu récemment vérifier le sérieux, du scandale du Comité d’entreprise d’EDF pour la CGT à celui de l’UIMM.
C’est tout notre modèle social que nous devons revoir, avec, à la clef, la capacité à vivre ensemble, dans une société juste et équitable. Le gouvernement osera-t-il braver les habitudes, les corporations, les « avantages acquis » de quelques corporations, pour enfin remettre le système social au service des Français ? Il s’agit de l’avenir des retraites de ceux qui s’apprêtent à quitter la vie active ainsi que de celles de toutes les générations qui les précèdent (il est facile aujourd’hui de mesurer la presque nullité de la réforme Fillon de 2003). Il s’agit de la qualité de nos soins. Il s’agit enfin de la capacité de notre économie à se développer et à créer des emplois, aujourd’hui et demain, sans être écrasée par le poids financier d’organismes sociaux irresponsables.
Nous verrons cela dans les prochaines semaines. Une chose est aujourd’hui certaine : avec Alternative Libérale, les libéraux prendront toute leur place dans le débat. A commencer par trois actions symboliques et militantes pour nous faire clairement entendre : un Kit retraite, d’ici l’été, pour alerter nos compatriotes sur l’urgence d’une réforme libérale ; 24 heures d’action pour mobiliser partout dans le pays les militants et sympathisants d’AL et gagner de nouveaux soutiens ; une journée de réflexion et de débat sur notre stratégie européenne
Le kit retraites : comment préparer sa retraite face à un système dont la faillite est inévitable faute de réforme ? Combien toucheriez-vous à 60 ans si vous aviez pu épargner l’argent qui vous a été prélevé sur votre fiche de paye durant votre vie professionnelle ? Quelles sont les réformes à mettre en œuvre au plus vite ? Le kit retraites d’Alternative Libérale qui sortira dans quelques semaines répondra à toutes vos questions.



Mondialisation : le début de la faim ?





Le Dauphiné Libéré | 3 avril
Création d'un comité local d'Alternative Libérale à Grenoble

Alternative Libérale s'est fait connaître en s'opposant aux grèves et aux mouvements sociaux. A Grenoble, un comité local a été créé en février. Ils sont quelques militants à se réunir régulièrement ...






Assisted Suicide : Right or Wrong ?




Enfin, une Alternative !

Ni socialistes, ni conservateurs, les libéraux expriment une troisième dimension de la vie politique. Il est temps qu'elle ait sa voix en France, sans caricature ni compromission.

Nous voulons une société de libertés, une démocratie véritable, une justice au service des citoyens, une prospérité partagée.

Nous croyons que la liberté des individus ne s'oppose pas à la justice sociale, mais qu'au contraire elle en est le socle.

Notre ambition: créer un grand mouvement libéral qui change enfin la donne dans notre pays sclérosé d'hypocrisies.

Alternative Libérale dans la presse et les médias

France 24 | 8 avril
Mondialisation : le début de la faim ?

L'ouverture des marchés mondiaux est-elle responsable de la hausse des prix agricoles ? Pour Sabine Herold, c'est au contraire l'excès de régulation et de subventions qui dérègle les marchés.

Le Dauphiné Libéré | 3 avril
Création d'un comité local d'Alternative Libérale à Grenoble

Alternative Libérale s'est fait connaître en s'opposant aux grèves et aux mouvements sociaux. A Grenoble, un comité local a été créé en février. Ils sont quelques militants à se réunir régulièrement ...

France 24 | 13 mars
Assisted Suicide : Right or Wrong ?

France 24 invited Sabine Herold to expose the classical liberal position on the difficult issue of euthanasia. Based on the specific case of Chantal Sebire, the debate went on the fundamental issue: does you life belong to you ?

Ouest France | 28 février
Suppression du Département : avis partagés

Louis-Marie Bachelot, candidat





Cannabis : faut-il légaliser ?



Les 24 heures d’Alternative Libérale : le 24 mai, partout en France, faites connaître Alternative Libérale. Cette journée sera la vôtre ! Sondage de rue « les Français sont-ils libéraux ? », pique-nique libéral, conférence de presse, distribution de tracts, partout en France vos comités locaux vont se mobiliser. Dans les prochains jours, vous pourrez retrouver le programme de chaque comité sur le site d’AL. Si dans votre ville aucun comité n’est constitué, n’hésitez pas à vous lancer ! Contactez dès maintenant Laurence Petit !
Débat sur notre stratégie européenne : le 21 juin, venez participer à une demi-journée de débat sur notre stratégie pour les élections européennes de juin 2009 : programme, circonscriptions, financement... nous préparerons ensemble cette échéance essentielle pour l'avenir de notre parti.
Comme vous le voyez, Alternative Libérale est plus que jamais dynamique pour porter les solutions libérales dans le débat public !
Librement,
Sabine Herold
Présidente d'Alternative Libérale
Dernière minute: Sabine Herold sera sur le plateau de Marc-Olivier Fogiel ce mardi 29 avril sur M6 à partir de 23h pour un débat avec Maxime Gremetz !
[voir le site d'Alternative Libérale] / [voir la blogosphère AL]

lundi 21 avril 2008

pourquoi faire des réunions?

Bonjour à tous,
Si je ne me suis pas manifestée depuis la dernière réunion, c'est que j'ai estimé que vu le nombre de participants et la nature des échanges, j'avais été très démotivée pour vous faire un compte rendu....
Bref, je m'en excuse mais bon parfois on ne voit pas bien où on va dans ces réunions.
malgré l'intérêt du sujet, qu'est la vie des cités et la res publica, il semble que l' enjeu s'apparente plus à une recherche mi personnelle, mi philosophique.
Pourquoi pas.
Ceci dit il faudrait vraiment structurer les réunions, et je reconnais que le débat serait nourri du nombre....
Alors on compte sur vous pour la prochaine réunion le 29 AVRIL, lieu à définir.
On verra bien, mais ne comptez pas sur moi pour faire des compte rendu basée sur une discussion de salon....

vendredi 28 mars 2008

Be Kind, Rewind, ou le problème du droit d'auteur.

Il est des questions difficiles à trancher qui trouvent parfois leur solution de manière brutale et soudaine. Souvent, c'est la force d'un exemple inattendu qui vient conclure une réflexion d'où on ne peut tirer une synthèse claire. Ici, il s'agit de la question du droit d'auteur, et l'exemple déterminant est celui illustré dans le film "Be Kind, Rewind", de Michel Gondry.

(Ce qui suit révèle une grosse partie de l'intrigue.)


Dans ce film, deux gérants temporaires d'une boutique de location de vidéo (en VHS) sont confrontés à l'effacement accidentel de toutes les bandes par l'un d'entre eux (joué par Jack Black). Pour contrer le problème, les deux gérants décident donc de tourner eux-même des versions amateur des films effacés, au format vingt minutes. Les noms des personnages sont les mêmes, et le scénario ainsi que certaines scènes gardent la même trame, tandis que les dialogues sont en majeure partie changés ou incomplets. Bref, l'oeuvre est une adaption totalement libre et différente de l'oeuvre originale.

Seulement voilà, le cirque attire de plus en plus de public, et bientôt la boutique draine tellement de monde qu'un beau jour, des représentants d'une grosse boite de production américaine débarquent dans le magasin et prétextant que leur droit d'auteur à été violé, et réclament l'effacement des bandes sans quoi une amende de trois Milliards de dollars sera à payer, assortie d'une peine de prison de 63 000 ans. Bref, les gérants sont condamnés à détruire toutes les cassettes.

(fin du spoiler)

La question est, pourquoi le droit a-t-il été violé ? Le délit ici n'est pas d'avoir détourné des films existants pour en faire des versions alternatives. En effet, reprendre une oeuvre et la "détourner" n'est pas une violation du droit d'auteur à proprement parler : si j'apprend du Incubus à la guitare et que je joue des concerts sur la plage avec mes cheveux longs, en me faisant du bénéfice sur les boissons par exemple, je ne vole pas le groupe original. Je suis constitue une concurrence bas de gamme, qui propose le même type de service à un prix et une qualité moindre. Il y a fort à parier que beaucoup de fans d'Incubus préfèreront payer plus cher pour voir un vrai concert. Ou bien ils trouveront le moyen d'aller aux deux, parce qu'en dépit d'une qualité objectivement moindre, le service que je propose a ses attributs propres que l'auditeur apprécie (versions acoustiques, ajout d'un solo de biniou, etc).

Le délit des personnages joués par Mos Def et Jack Black est d'avoir conservé les emballages de VHS. En effet, ils ont contrefait une marque. Les clients abusés croyaient louer SOS Fantômes avec Bill Murray, et se retrouvent avec SOS Fantômes starring Jack Black et Mos Def (personellement, ça ne m'aurait absolument pas dérangé, mais là n'est pas la question). Dans l'exemple de mon concert d'Incubus, ça serait comme si j'avais placardé des affiches dans tout Hendaye en utilisant l'image et le logo du groupe, laissant ainsi explicitement supposer que les vrais membres d'Incubus allaient donner un concert au Pays Basque (ahah). Ca constitue une violation de l'image, la "marque" du groupe.

Cette nuance de droit est le point de départ de la différence fondamentale entre brevet et droit d'auteur. Le droit d'auteur est la propriété légitime d'un individu sur son nom, son corps, et donc sa création. Le brevet est le pas de trop sur ce droit, une propriété exclusive (càd qui exclue), qui empiète sur la liberté d'autrui. Ainsi si deux inventeurs créent tous deux l'incroyable aspirateur-laveur-de-sol-désinfectant au même moment, le premier à déposer le brevet met l'autre dans l'illégalité. L'autre doit abandonner sa création légitime sous peine de payer une amende, ou doit éventuellement acheter le brevet à son concurrent concernant sa propre invention - un comble.

Imaginons à nouveau que cette découverte incroyable n'ait été le fruit que d'un seul inventeur, mais que l'invention en question a tellement de succès que de petits coquinous décident d'en commercialiser leur version. Impossible sans brevet dans notre joli monde. Il faut se creuser les méninges pour trouver une copie qui n'en soit pas vraiment une, trouver des fonctions farfelues, bref, se différencier. Sans brevet, la copie est autorisée, le problème est réglé. Bidule, Inc. peut vendre son Aspitueurtm , mais ne bénificiera pas de la même aura de pionnier que Premier & Frères et son Désinfectateurtm. Un de ses moyens de faire la différence sera donc... le prix. Et devinez qui y gagne ? Vous, moi, le consommateur.

"Mais, me direz-vous, s'il pousse le concurrent à se différencier, le brevet, alors c'est bien, ça encourage l'imagination du concurrent, ça le pousse à aller plus loin dans le concept, la créativité ! on y gagne au final !". Vu comme ça effectivement, on y gagne. Mais il y a ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas.

Nous sommes dans notre monde. Je suis Apple, je sors mon Ipod, je pose un bon gros brevet dessus, et je vend mon machin 250€ pièce, tranquille pépère, j'ai mon monopole, fuck the world, etc. Personne de sérieux peut venir me concurrencer, j'ai déposé mon brevet, je le vend à Microsoft qui de toutes manières va en faire un truc de merde, je les connais, bref, je m'en fous. Mais voilà, j'aperçois au loin un secteur de la téléphonie mobile, qui décide de transformer le téléphone portable en une plateforme multimédia pour me concurrencer de loin. Je ne peux pas les attaquer, c'est un téléphone, pas une copie d'Ipod. Ces messieurs déposent leur brevet, ils ont leur monopole sur les téléphones-multimédias, vendent leur machin 300€ pièce, tranquille pépère, monopole et moules-frites à volonté. Résultat : Deux secteurs avec des géants en monopole qui vendent leur truc très cher et se concurrencent de manière totalement périphérique (j'ai une plus grosse mémoire, etc).

Nous sommes à Pas-de-brevet Land. Je suis Apple, je sors mon Ipod, je suis suivi par mille concurrents. Je joue la carte de l'innovation, je vais plus loin, tandis qu'eux baissent le prix du modèle de base, ou le rendent "communautaire", le mettent en réseau mondial, etc. Au loin, j'aperçois la téléphonie-mobile, qui voit l'explosion du marché et commence à le singer (exactement comme dans notre monde). Résultat : Plein de concurrents, plein de choix, un panel de prix incroyable, et une guerre intra et inter secteur qui profite à qui ? Au consommateur.


J'en vois toujours qui ne sont pas convaincus, au fond. Il bouguonnent, ils se disent "oui mais comment je protège mon oeuvre à moi ?". Ca mes amis, à vous de voir. Le secret industriel est très efficace. Vous avez l'exemple de Coca-Cola, recette toujours inconnue. Une oeuvre artistique, un livre ? Vous vous envoyez des copies par la poste, puis constatez officiellement leur date d'écriture en faisant ouvrir devant notaire (ce qui se fait actuellement). Et en cas de litige faites du bruit, rendez public, provoquez l'indignation. Votre pouvoir de nuisance est difficilement imaginable parce que ces méthodes ne sont pas courantes pour l'heure. Quand à ceux qui rétorqueront qu'une action en justice réclame moins de temps et d'effort, je les invite à se renseigner un peu mieux...




Au final, vous l'aurez compris, je suis opposé au brevet. C'est une violation claire de la liberté qui entraîne, comme toujours, des conséquences néfastes sur l'ensemble de la société. Si vous doutez toujours, ou si vous souhaitez approfondir, un bon point de départ est cet article (qui a beaucoup nourri mes réflexions) : www.wikiberal.org/wiki/Propri%C3%A9t%C3%A9_intellectuelle


Et courez voir Be Kind, Rewind, c'est un excellent film.

mercredi 19 mars 2008

rappel de la réunion

Bonjour à tous, de retour de vacances, je m'empresse de vous rappeler la date du 25 Mars pour notre réunion du Comité Montesquieu sur le thème définit lors de la dernière réunion.
Votre présence à tous est importante, car il n'y a pas de démocratie sans pluralité....

samedi 15 mars 2008

L'Etat français et la paupérisation. Un mal nécessaire, encore une chance que l'Etat nounou ne le gère pas!

RESTOS DU COEUR / GIRONDE
Résultats collecte des Restos du Coeur

par Stéphan Foltier (de Bordeaux actu .com)

En atteignant plus de 80 tonnes de denrées alimentaires collectées
le week-end dernier, les Restos du Cœur de la Gironde pourront
assurer pour les plus démunis de notre département une aide
alimentaire sans interruption jusqu’à l’hiver prochain.

http://chroniquesducrabillou.blog50.com/images/medium_coluche-president.jpg


Ce magnifique résultat est le fruit :
- De la générosité des donateurs
- De la mobilisation des bénévoles sur le terrain et au dépôt

départemental
- Du concours de sociétés de transports solidaires qui ont, durant
ces 2 jours, mis à disposition des véhicules fourgons ou poids lourds
avec chauffeurs (Transports UPS, Arnal, TNT, 33 Express,
GT Location, Ducamin, Déménagement Brudy, Etablissement
Mercedes-Etoile Aquitaine, Ets. Sovia Nissan, RVI Mérignac,
Ets. Iveco Aquitaine Bruges)
- De la mobilisation de plusieurs communes (fourgons et personnel
du CCAS) et d’amis appartenant à d’autres (JPG) Associations
- Du concours des Société CMA CGM et SNC STAC par le prêt de containers pour le stockage provisoire , et de la Société ANNEX qui autorise gracieusement notre service
approvisionnement à stocker du matériel depuis plus d’un an
- Du relais communication de tous les médias qui nous ont
accompagnés par leurs messages ou documents presse, radio,
télévisés.

Et c’esst avec plaisir que nous diffusons leur message : " Les Restos
du Coeur de la Gironde tiennent à vous remercier tous
chaleureusement ".

Restos du Cœur de la Gironde
Rue Robert Mathieu - 33521 Bruges Cedex
Tél. : 05 56 43 89 88

samedi 8 mars 2008

Faire travailler tout le monde ensemble

Cette promesse n’était pas une parole de campagne, de celles qu’on dit pour rassurer et que l’on oublie une foi élue.

La ligne sur laquelle j’ai été élue était simple : l’indépendance du parti, avec une bonne équipe et un projet concret, dynamique, pour faire de ce parti un grand parti libéral, dont nous pourrons tous être fiers.



Je ne me fais aucune illusion sur la nécessité de rassembler pour y parvenir. J’aurai besoin d’Aurélien, j’aurai besoin de ses co-listiers. Il y a eu des mots durs pendant cette campagne : je souhaite les oublier. Nous avons trop besoin de tous les talents pour réussir à porter ce projet tellement difficile, ambitieux, mais réjouissant aussi.

Je m’engage à leur donner toute la place qui leur revient dans ce mouvement. A commencer par Aurélien, dont je ne partage pas la vision, mais qui cependant a un mérite incontestable. Aurélien pourrait nous aider à créer, s’il en est d’accord, cette université libérale que nous imaginons comme un outil essentiel de notre avenir.

Cette campagne l’a montré, ma liste et mon projet incarnent le « juste milieu », au centre de gravité de ce parti. Je suis prête, avec mon équipe, à accueillir toutes les bonnes volontés, qu’elles viennent de la liste centre-droit et droite d’Aurélien, ou de nos militants de la tendance « gauche libérale ».

Je ferai l’effort d’un consensus entre tous. A ce stade de notre développement, il est hors de question de chercher à exclure quiconque. Si je me suis présentée, c’est que l’analyse était simple : si d’aventure Aurélien avait gagné ces élections internes, il n’aurait pas pu rassembler le mouvement. Nous aurions couru le risque de voir les ailes ou le moteur quitter l’avion en vol, que ce soit par désaffection, ou pour créer autre chose.

Aujourd’hui, je veux m’assurer que les ailes sont fixées et le moteur en marche. Travaillons ensemble, oublions les attaques et les petites phrases qui ne riment à rien à notre échelle : c’est mon seul vœu et ma première ambition.

vendredi 7 mars 2008

Sabine Hérold élue Présidente d'Alternative libérale

Sabine,

Le comité Montesquieu te félicite pour ton élection, sans parler au nom de tous, je me félicite de ce résultat et espère pouvoir contribuer au développement du libéralisme au sein du mouvement d'Alternative Libérale.
Très sincèrement.
Pascale de Romémont

Sabine Herold élue présidente d'Alternative Libérale

Bonjour à tous les libéraux

Voici le CP d'Alternative Libérale. Il nous fais part de la victoire de la liste de Sabine Hérold. Aussi je tiens à remercier le comité Montesquieu pour son dynamisme pendant cette campagne,et, cela concerne tout le monde. Merci du sérieux constructif. La campagne étant terminée, nous nous devons de rassembler...

Je tiens aussi à remercier le président sortant, son équipe de campagne ainsi que tous les membres qui l'on soutenu, voire ceux sympathisants mais qui se sont abstenus.

Merci à tous les libéraux de se rassembler, vous en aurez bientôt la possibilité...
Encore merci pour vos votes
Alain



Communiqué de presse - 7 mars 2008

L'équipe menée par Sabine Hérold, co-fondatrice et porte-parole d'Alternative Libérale, a été élue hier à la tête du parti avec 54% des voix des adhérents sur un programme revendiquant l’indépendance des libéraux face aux partis conservateurs de droite comme de gauche.
Alternative Libérale, le jeune parti libéral né en mars 2006, fêtait son deuxième anniversaire hier en organisant une élection interne pour choisir sa nouvelle direction.

Le scrutin a été remporté par la liste menée par Sabine Hérold, 26 ans, co-fondatrice et porte-parole du mouvement, avec 54% des voix, à l’issue d’un débat qui a fortement mobilisé les adhérents.

Par ce choix, les militants d'Alternative Libérale ont confirmé leur attachement à l'indépendance du seul parti libéral français, leur volonté de défendre sans concessions un libéralisme authentique dans toutes ses dimensions et leur refus de toute compromission avec les forces conservatrices au pouvoir.

Sabine Herold et son équipe ont pour ambition de faire d’Alternative Libérale un grand parti qui saura rassembler tous les amoureux de la Liberté, orphelins de toute représentation politique, et fera entendre leur voix dans le débat national à travers les médias, mais aussi dans la société civile.

Après cette élection, nous invitons tous les libéraux et les amoureux de la liberté, partout en France, quel que soit leur parcours politique, à nous rejoindre pour construire ce grand parti libéral dont notre pays a tant besoin pour reconstruire sa démocratie, sa justice, son économie et retrouver une voix dans le monde.

Souhaitons bonne chance à Sabine Herold dans son entreprise ! Les libéraux comptent sur elle pour faire entendre leur voix, trop souvent incomprise, et porter haut leurs propositions, qui réconcilieront la France avec la confiance dans l’avenir et le dynamisme qui lui font aujourd'hui défaut.

La direction d'Alternative Libérale



Le Bureau National :

Sabine Herold
Sabine Herold
Présidente

Cofondatrice de l'association Liberté Chérie puis d’Alternative Libérale, Sabine est la porte-parole de choc des libéraux français depuis plusieurs années. Présidente d'AL elle veut incarner la voix des amoureux de la Liberté et construire un grand parti libéral.



Louis-Marie Bachelot
Louis-Marie Bachelot
Secrétaire Général

31 ans, consultant en biotechnologies. Louis-Marie a été candidat aux élections législatives à Angers, face à Roselyne Bachelot, ainsi qu'aux cantonales de mars 2008. Il devient le Secrétaire Général d'Alternative Libérale et son premier ambassadeur.

son mail :
lm-bachelot@alternative-liberale.fr
son blog :
http://bachelot.hautetfort.com/



Christian Tarro-Tomà
Christian Tarro Tomà
Trésorier

54 ans, ingénieur dans le secteur de l’énergie. Christian a été le grand organisateur des congrès d’Alternative Libérale à la Cigale et au Bataclan. Il a aussi assuré le suivi logistique des candidats durant les élections législatives. Il devient le trésorier du parti.

son mail :
c.tarrotoma@alternative-liberale.fr



Laurence Petit
Laurence Petit
Vice-présidente

Cadre dans l'industrie pharmaceutique, Laurence a créé un comité local à Paris et porté les couleurs d'AL aux élections législatives et municipales. Responsable des fédérations, elle a suivi ces derniers mois la création des comités locaux partout en France.

son mail :
m.petit@alternative-liberale.fr
son blog : http://laurencepetit.hautetfort.com/



David Poryngier
David Poryngier
Vice-président

35 ans, consultant en marketing Internet. Membre fondateur d'AL, David supervise notre communication depuis deux ans. Il a conçu notre site internet et l’essentiel de nos supports de campagne. Il est aussi le président du comité Paris Nord.

son mail :
d.poryngier@alternative-liberale.fr
son blog : bientôt



Jean-Paul Oury
Jean-Paul Oury
Vice-président

36 ans, consultant en communication. Membre fondateur d’AL, Jean-Paul préside le comité Stanislas de Nancy et a porté nos couleurs aux législatives. Responsable des relations presse, il lutte sans relâche pour faire entendre notre message dans les médias.

son mail :
jp.oury@alternative-liberale.fr
son blog :
http://jean-paul-oury.neufblog.com/



Matthieu Longobardi
Matthieu Longobardi
Vice-président

23 ans, étudiant en Génie Industriel à l’Ecole Centrale Paris. Plume de talent, Matthieu a participé à la rédaction de nombreux argumentaires et communiqués de presse, il était membre du Comité d'Orientation sortant.

son mail : m.longobardi@alternative-liberale.fr

son blog : http://www.ouvrez-vous.com/



Alain Genestine
Alain Genestine
Vice-président

51 ans, est chef d’entreprise dans le secteur de l’hébergement touristique. Président du comité Montesquieu, il était le candidat d’Alternative Libérale aux législatives à Bordeaux.

son mail : a.genestine@alternative-liberale.fr

son blog : http://alain-genestine.org/

mercredi 5 mars 2008

information utile pour affiner nos idées de libéraux

MARDI 11 MARS 2008 - 21 heures - ARTE
Diffusion du film
"Le monde selon Monsanto, de la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien" de Marie-Monique Robin.
C'est une enquête rigoureuse et approfondie sur une multinationale, une multinationale productrice de l'agent orange, de la dioxine, de l'hormone de croissance, du Round Up et des OGM. Les résultats de l'enquête, menée depuis quatre ans, sont implacables.
Nous vous invitons à faire circuler l'information dans tous vos réseaux, à soutenir ce film et le livre (plus complet) qui va paraître aux Editions de la Découverte le 6 mars.
Bien sûr, la réalisation du film et sa diffusion ne sont pas du goût de Monsanto, qui dispose de nombreux moyens de pression et n'hésite pas à se débarrasser de ses opposants, d'une manière ou d'une autre comme l'illustre le film : sa diffusion la plus large possible sera une première garantie pour la réalisatrice et l'avenir du film.
Le DVD va être disponible dès le 11 mars en exclusivité sur arteboutique.com et dans les magasins Nature et Découverte.
En attendant, ne ratez pas la diffusion sur ARTE le 11 mars à 21 heures, faites circuler l'information, réservez votre soirée, voyez le avec des amis, organisez une réunion autour d'une diffusion publique.
Au moment où est discutée la loi sur les OGM, c'est un outil précieux !
Marie-Monique Robin est invitée dans plusieurs émissions sur Inter :
Le monde selon Monsanto sur France-Inter :
-Lundi 25 février , à 20 heures 15: en direct avec Kathleen Evin (Humeur vagabonde)
-Vendredi 29 février, à 10 heures, en direct avec Isabelle Jordano (Service public)
-Dimanche 9 mars, avec Fabienne Chauvière (Osmose)
-Lundi 10 mars, à 14 heures, en direct avec Mathieu Vidard (La tête au carré).
"El sueño de la razón produce monstruos" "Le sommeil de la raison engendre des monstres" - Francisco de Goya

Je pense qu'être libéral implique d'être informé au mieux pour prendre les meilleurs responsabilités sur l'avenir. Je suis de celles qui écoutent et lise Nicolas Hulot aussi.

Ariane

mardi 4 mars 2008

Les interviews d'Aurélien et Sabine (ici Sabine en intégralité, vous pourrez toujours cliquer sur celle d'Aurélien)

Sabine HeroldAprès l’interview d’Aurélien Véron, j’ai le plaisir de vous présenter l’interview de Sabine Herold, candidate pour être présidente d’Alternative Libérale. Elle a gentiment accepté de répondre à mes questions (par écrit), et je publie donc cette interview inédite en espérant qu’elle vous intéressera. Il est à noter qu’Aurélien Véron et Sabine Herold sont les porteurs des deux listes en concurrence pour la présidence d’AL.



Peux-tu nous dire quelques mots sur ton parcours (personnel, professionnel, politique) ?

Je suis née à Reims. Mes parents sont professeurs au collège et en IUT. Je suis montée à Paris, après le Lycée, pour poursuivre mes études à Sciences Po, puis à HEC. Je travaille aujourd’hui dans le financement de petites entreprises en forte croissance : je les aide à convaincre des fonds d’investissement de leur apporter les capitaux nécessaires à leur développement. J’ai le sentiment, ainsi, de me rendre utile : accompagner des porteurs de projet, souvent géniaux, est une expérience formidable. Et je crois, utile pour tous : toutes les grandes idées doivent, à un moment donné, rencontrer l’argent de la confiance. C’est un métier qui me réjouit profondément.

En parallèle à ce parcours universitaire puis professionnel, j’ai très tôt commencé à militer, éclairée par quelques lectures fondamentales : Hayek était la première d’entre elle, pour une société de liberté. D’abord dans l’association Liberté Chérie, puis dans Alternative Libérale. Mon premier rôle dans Liberté Chérie a été de développer notre réseau international. J’ai participé, lors d’un passage à HongKong, à plusieurs manifestations contre la tentative de main mise de Pékin sur la loi fondamentale, la constitution plutôt libérale de la ville de HongKong. Ça m’a valu une photo dans la presse locale et, heureusement, pas plus de complications que cela ! En rentrant à Paris, j’ai contribué au développement de nos réseaux outre atlantique, avec les think tanks : les alliés que j’ai trouvés pour soutenir notre cause en France à l’époque sont toujours nos partenaires. C’est grâce à eux que j’ai pu connaître, il y a quelques mois, Muhamad Yunus, le génial promoteur du Micro Crédit, patron de la Grameen Bank. Un modèle inspirant…

Liberté Chérie a connu un tournant militant en 2003, que j’ai retracé dans l’ouvrage “Liberté, Liberté Chérie” paru en 2003 aux éditions Les Belles Lettres. Nous sommes devenus une association d’agit prop, après deux premières années d’existence, et une de nos premières actions, la grande manifestation de 2003 pour les réformes, contre les blocages, en pleine grève contre la réforme des retraites, a rassemblé 80 000 personnes place de la Concorde. Je suis devenue, à cette occasion, une porte parole de notre mouvement.

Nous avons poursuivi l’action les années qui suivirent, et qui débouchèrent assez naturellement sur la création d’un parti politique libéral : Alternative Libérale. Avec une volonté, sortir des clichés et restaurer la parole libérale dans toutes ses dimensions : lutte contre l’arbitraire, pour la réforme des institutions, pour la libre circulation et la liberté d’expression, au moins autant que pour la libéralisation de notre économie, la fin des statuts, la baisse des charges.

Dans AL, je suis connue pour mon rôle de porte parole, mais j’ai contribué à l’organisation de ce parti : lors de sa constitution, j’ai rencontré des centaines de militants libéraux, à Paris, groupe par groupe, pour les convaincre de rejoindre le nouveau parti. J’ai contribué à la rédaction de notre livre programme, dont je suis co-auteur (le Manifeste des Alter Libéraux, Michalon, 2007). Puis j’ai été candidate dans le XVIème, où j’ai réalisé le meilleur score parisien d’AL. Un score qui n’est, j’en suis certaine, qu’un modeste début !

Après toutes ces années de débat, d’organisation, d’action, je pense pouvoir assurer la direction de ce jeune parti et lui donner toute la force et la visibilité dont il a besoin pour faire entrer ses premiers députés au Parlement Européen, puis à l’Assemblée Nationale, respectivement en 2009 et 2012.

Pascal Salin définit dans son livre “Libéralisme”, un libéralisme humaniste et un libéralisme pragmatique (ou utilitariste, qui met une dose de libéralisme quand ça l’arrange, et maintient la contrainte étatique quand ça l’arrange), pour montrer que seul le libéralisme humaniste est cohérent, dans un souci de ne plus utiliser la contrainte comme moyen d’échange. Quelle est ta position sur ce point ?

On aurait tort d’opposer libéralisme et humanisme. Toute notre philosophie politique repose sur la conviction que la personne est par défaut responsable, consciente de ses actes, capable d’assumer ses choix. En conséquence de quoi nous pensons que plus la société tend à collectiviser les décisions, à retirer aux individus leur responsabilité naturelle, plus elle se déshumanise : les comportements de chacun deviennent irrationnels, insensés, et finalement contre-productifs pour l’épanouissement de l’individu.

Les conservateurs de droite disent, au fond, la même chose que les conservateurs de gauche. Ils disent : les pauvres, les exclus, les plus démunis, doivent être « pris en charge » par la société. Ils confondent le coup de main naturel d’une société à ceux qui n’ont pas de chance, n’ont pas trouvé leur voie, avec une société qui serait a priori prévue pour nier à des catégories entières le sens des responsabilités, au nom de la bonne « morale » et de l’entraide. Immanquablement, ils proposent de « jeter » de l’argent sur les problèmes sociaux, économiques, comme si cela pouvait les résoudre. Ils refusent de voir que la solution se trouve en chacun et qu’il convient d’aider en cas de crise, mais pas de nier la responsabilité qui fait qu’un homme reste un homme.

Là où le système devient vicié, c’est quand il légitime son autorité, donc la contrainte, sur la morale et la nécessité d’aider. C’est le sens du « modèle social » qui en réalité est devenu une machine à détruire de l’emploi et des richesses de notre pays. On maintient des pans entiers de la population en deçà du seuil de pauvreté en refusant de réviser le fondement économique de ce modèle, sous prétexte de solidarité.

Cette fausse solidarité fait le lit de l’Etat collectiviste tout puissant, renforce le pouvoir de ceux qui décident et imposent leur loi. En réalité, on travaille avec ce modèle social à la perpétuation du système de pouvoir Français, cette nomenklatura de la Vème République, dont Mitterrand, Chirac, Sarkozy sont tous des héritiers : leur seule différence de fond est leur rivalité personnelle dans la lutte pour le pouvoir, pas leur programme politique.

Oui, Pascal Salin a raison de rappeler qu’on n’est pas libéral parce que le libéralisme est « efficace », mais d’abord parce qu’il est fondé sur un idéal de justice, d’égalité des droits et des devoirs. Et que la justice, à moyen et long terme, est aussi la meilleure garante de l’efficacité.

En revanche, je me garderai de résumer le libéralisme à un économisme. Le libéralisme est un ensemble de valeurs culturelles, sociales, qui trouvent une partie de leur transcription dans la réflexion sur le fonctionnement du marché. En revanche, résumer le libéralisme au fonctionnement économique du marché serait une grave erreur : le combat juridique et institutionnel est largement prioritaire – l’économie libérale en découle mais ne le présuppose pas.

N’y a t-il pas un paradoxe à vouloir être élu quand on est libéral ? Puisque le libéralisme dénonce dans une large mesure la contrainte étatique, et l’intrusion des pouvoirs publics dans les affaires privées…

Au contraire, les libéraux devraient être les premiers à jouer le jeu de la démocratie ! Ils ont largement contribué à l’inventer. Nous sommes les véritables héritiers des valeurs des lumières : contre l’arbitraire, pour les droits de la minorité, pour l’habeas corpus, pour la liberté d’expression, qui sont des combats d’une modernité étonnante, malheureusement, quand on considère la façon dont notre président traite les institutions de contrôle de ce pays (le Conseil Constitutionnel notamment), la lutte absurde menée contre les immigrés en France, les limites toujours plus nombreuses posées à la liberté d’expression par quelques fous de dieu, parfois relayées par des politiques communautaristes au mauvais sens du terme.

Dès lors, il faut défendre nos valeurs : comme Frédéric Bastiat, grand libéral du 19ème siècle, utilisons les élections comme autant de tribunes pour partager nos analyses avec l’opinion et recueillir un soutien toujours plus large.

Beaucoup de grandes démocratie ont des partis libéraux forts et installés de longue date, défiant autant les conservateurs de droite que de gauche. Donnons à la France un parti libéral !

Le contexte français, avec un Etat très fort et très présent, semble très défavorable aux libéraux : si on cumule le nombre de fonctionnaires, au nombre de ceux qui récupèrent de l’argent de la redistribution étatique, cela fait tout de même beaucoup de potentiels opposants à des réformes vraiment libérales. Comment comptez-vous convaincre les français de voter pour vous ?

Bien évidemment, le problème de la France est la complexité du changement. Comment expliquer à votre épouse, à votre mari, quand vous êtes un fonctionnaire chargé de famille, que vous avez décidé de « quitter » la fonction publique et sa sacro sainte sécurité de l’emploi, même si l’Etat, votre employeur, vous traite mal, vous paye mal, ne vous offre aucune perspective de carrière, ne vous encourage jamais (ce qui est le cas, l’Etat est un employeur épouvantable) ?

En outre, les fonctionnaires ont le sentiment d’être des cibles. Ils n’ont pas l’intention de se laisser traîner dans la boue. Comment ne pas comprendre ces mécanismes humains, moi qui suis issue d’une famille où presque tous sont fonctionnaires ?

Notre stratégie est de proposer la négociation : racheter les avantages acquis aux fonctionnaires en place est la seule solution raisonnable, sur la base du volontariat, pour sortir du statut de la fonction publique. Ce statut, ces grilles de salaires rigides, ces règles d’un autre âge, ne correspond plus à rien. Le Portugal et l’Italie, qui disposaient d’un système analogue, ont voté sa suppression. Plus de statuts pour les nouveaux entrants dans la fonction publique, bien entendu : nous proposons sa suppression. Une telle réforme prendra peut être 10 années, mais elle est fondamentale.

Mais il ne faut pas oublier que la fonction publique, ce n’est pas seulement la fonction publique d’Etat : les collectivités locales agissent aujourd’hui de façon irresponsables en recrutant à tour de bras, dans des emplois souvent peu intéressant, mal payés et peu formateurs, voire précaires ! 500 000 fonctionnaires en plus en dix années : le service public s’est-il, de façon générale, drastiquement amélioré pour autant ? 1 actif sur 4 fonctionnaire, ça ne peut plus durer.

De façon générale, nous appliquons à notre méthode de réforme des modèles sociaux français la même logique que celle que nous désirons pour nos semblables : le libre choix et l’opt out / opt in. Toutes les réformes doivent être progressives, négociées : France Telecom est pour nous un cas d’école. Le monopole est tombé et les Français ont eu le choix. Ils ont préféré pour beaucoup quitter France Telecom. En revanche, cela n’a pas été le cas pour l’électricité, parce que l’offre privée n’était pas satisfaisante (pour l’heure) et les Français l’ont perçu.

Nous sommes responsables : rendons les Français responsables face aux évolutions de notre société ! Ne le leur imposons pas mais rendons-les partenaires des réformes.

Peut être allez vous trouver mon attachement à l’esprit des lumières un peu naïf, mais j’ai confiance que des réformes nécessaires, installées par une méthode raisonnable et progressive, auront gain de cause largement dans l’opinion publique.

Je suis d’accord avec les fondements philosophiques du libéralisme. Une seule question me turlupine : le libéralisme défend un droit strict à la propriété privée (propriété de soi, propriété du fruit de son travail, etc…). Un enfant battu et détruit par sa famille doit-il être considéré comme nécessitant une protection particulière, à ce titre ? Qui est responsable d’un enfant de 6 ans ? Qui organisera son “sauvetage”, le cas échéant ?

Le responsable d’un enfant de six ans, ce sont ses parents. Et je considère que la famille, entendue au sens large : personne ou groupe de personne ayant la charge d’un enfant, est le cocon de toutes les libertés. Je n’ai pas une vision forcément arrêtée de ce qu’est une famille (une mère célibataire peut être une famille) : en revanche, je sais que la famille, c’est ce qu’il faut souhaiter à tout individu au début de sa vie. C’est pendant cette période de la vie où les enfants sont sous la tutelle des adultes acquièrent les repères nécessaires à leur évolution, à leur compréhension du monde. C’est là qu’ils reçoivent les valeurs qui leur permettront, plus tard, d’agir en adultes responsables.

Je suis complètement opposée aux utopies totalitaires où la famille est présentée comme le creuset bourgeois de la haine de classe. La famille, au contraire, émancipe l’individu, à condition bien entendu qu’elle respecte elle aussi en son sein, et vis-à-vis des enfants à sa charge, des règles imprescriptibles : assistance médicale, respect de l’intégrité de l’enfant, etc.

Mais être responsable d’autrui, quand on est parent, ne signifie évidemment pas avoir tous les droits sur autrui : cela tombe sous le sens. Un enfant a évidemment des droits comme le respect de son intégrité physique et morale. La justice et les services sociaux ont évidemment un rôle essentiel à jouer pour les faire respecter.

Une société libérale autorise toute forme d’association libre entre personnes. Une société libérale permet donc la mise en place d’Ecole Coranique. Penses-tu que ce soit une faiblesse du libéralisme, que de permettre l’établissement de ceux qui - éventuellement - prônent l’inverse ?

Il y a deux niveaux dans votre question : la liberté de conscience (les écoles), et la question du « doit on laisser parler et s’établir tout le monde ».

A la seconde question, je répondrai que les bonnes et les mauvaises idées doivent circuler librement. Ne faisons pas l’erreur de laisser vivre les démons en les oubliant dans les caves de la société : combattons-les au grand air avec des arguments solides, électeur après électeur. Et nous gagnerons, soyez en sûr.Pourquoi : parce que les bonnes idées finissent par l’emporter sur les mauvaises dans le cadre d’un combat « à la loyale ». Les monstres ont toujours triomphé dans les périodes sombres de l’histoire, où le débat était manipulé, biaisé, incomplet. Ne faisons pas l’erreur de laisser vivre les démons en les oubliant dans les caves de la société : exposons-les au grand air, examinons-les, combattons-les avec des arguments solides, électeur après électeur. Et nous gagnerons, soyez en sûr.

A la première question, je répondrai que chaque culte a le droit le plus naturel de construire des bâtiments pour rassembler ses fidèles et pratiquer. Je suis une grande supportrice de la liberté de conscience. Il en va de même pour les écoles confessionnelles. Mais comme dans le cas cité à la précédente question, l’Etat doit avoir un rôle de contrôle, en particulier en ce qui concerne les programmes scolaires (il n’est pas acceptable que des jeunes filles soient exclues des cours de sport ou de biologie par exemple).

Quelles sont, pour toi, les champs d’action légitimes de l’Etat ?

L’Etat a quelques champs d’action où son rôle est absolument essentiel, fondateur pour notre société.

Par ordre de priorité, je dirai que la Justice est probablement l’activité régalienne la plus stratégique. Elle garantit la confiance, l’état de droit, la protection de nos libertés. Le traitement de la justice en France, mal payée, négligée, est un scandale permanent en France.

En second, la sécurité : l’Etat a le devoir de garantir notre sécurité, sous la houlette de la Justice. Une société sans sécurité n’existe pas : c’est un état de barbarie. Là encore, l’Etat échoue plutôt à assumer cette mission fondatrice.

En troisième lieu, l’Etat a pour moi la mission d’être le filet de sécurité de toutes et de tous. Cela ne saurait être confondu avec cette fausse solidarité organisé par lui via le truchement de soi-disant “organismes sociaux”, en réalité une autre façon de prélever charges et impôts. Je pense plutôt à ce dernier filet qui fait que, quand la charité privée a échoué a prendre en charge une personne, un malade, une situation, la collectivité est toujours là pour la remettre debout. Il me semble qu’une société qui ne donnerait pas cette mission là à son Etat serait inhumaine. La dignité de la personne doit être garantie.

Enfin, et de manière plus générale, l’Etat doit avoir davantage un rôle de garant des règles, de contrôleur, et moins d’acteur. L’Etat doit avoir pour rôle de contrôler (ou faire contrôler) que les avions qui volent sur notre territoire sont dans un de sécurité nécessaire, pas de faire lui-même voler des avions : tout le monde trouve cela aujourd’hui normal. Cela doit être la même chose dans de très nombreux autres domaines comme la santé, les transports ou encore l’éducation (il faut simplifier l’ouverture d’établissements scolaires privés, autonomes dans leur fonctionnement et leurs méthodes, mais contrôlés sur leurs résultats).

Peux tu nous éclairer sur les remous internes au sein d’Alternative Libérale en ce moment ? Quels sont les enjeux ?

Alternative Libérale existe depuis un peu plus d’une année. Nous y travaillons depuis deux années presque désormais. Le Parti s’est largement fait connaît et dispose désormais d’une certaine notoriété. Dans le contexte politique actuel, nous marquons des points et recevons des soutiens chaque jour plus nombreux, en raison de l’abandon des réformes par le gouvernement sortant.

Cette croissance et cette belle marque suscitent un vrai débat, de fond, sur nos orientations. En octobre dernier une liste « consensuelle » a été choisir pour diriger le mouvement. Cela n’a pas duré, évidemment. Deux projets sont en lice : celui d’Aurélien Veron consiste à positionner AL à droite, “au centre droit” dit-il pudiquement, ce qui revient au même. Il pense que nous devons revenir dans le giron de feu Démocratie Libérale, en « soutien critique » du gouvernement, à la recherche d’alliances avec tous les partis de la droite. Evidemment, il fait preuve de prudence en s’exprimant et agit avec pudeur, pour convaincre. Mais ses quelques mois de direction ne laissent que peu de doutes sur ses intentions : discussions systématiques avec le Nouveau Centre, parti inféodée à Sarkozy, et alliance surprise dans le 2ème sans prévenir le bureau sortant, refonte de notre programme (plusieurs questions “sociales” le dérangent), refonte de notre site pour une comm’ plus « bleu horizon ». Il a d’ailleurs réussi l’exploit de s’aliéner tous les anciens dirigeants du bureau, qu’il avait pourtant choisis au début de son mandat.

Mon projet est tout à fait différent. Je souhaite qu’AL reste un parti libre, contre tous les conservateurs, de droite et de gauche. Nous sommes une troisième voie de la vie politique française.

Il s’agit de marteler cette indépendance et de refuser d’aller à la course aux alliances précoces qui tueraient dans l’œuf ce que nous avons fait de ce mouvement : un mouvement libéral ouvert à tous, prêt à discuter sur la base de son programme, mais pas un parti croupion satellite de l’UMP.

Tu te présentes aux élections municipales dans le 16ème arrondissement de Paris. Ton programme est accessible sur ton blog, je ne reviens pas dessus. Si tu n’arrives pas au second tour, penses-tu soutenir le candidat le plus “libéral” dans ceux restant, ou bien te retirer purement et simplement des débats du second tour ?

Je ne serai pas candidate aux élections municipales à Paris, car j’estime qu’une telle candidature n’aurait eu de sens que dans le cadre d’un « pack » de listes AL sur Paris, au moins 3 ou 4, avec un programme fédérateur pour notre ville. Programme qui aurait été, en l’occurrence, la défense d’un Paris déréglementé, ouvert 24 / 24, où on circule, consomme, agit librement. Et non plus ce Paris forteresse, ville musée, qui ne ressemble pas à Madrid, Berlin, Londres ou New York, dans le sens où les deux choses qu’on y fait le mieux sont visiter et dormir. Il faut laisser vivre cette grande ville !

Plus prosaïquement, si je suis élue présidente d’AL, mais aussi bien comme candidate, je crois que je serai extrêmement prudente avec toutes les déclarations de soutien à d’autres partis : l’expérience passée a montré combien ce type de déclarations pouvait être périlleuses. Et je crois que, à ce stade de notre développement, ce qui prime n’est pas d’être élus mais de nous rassembler et de renforcer notre identité. Nous discuterons soutiens et alliances le jour où nous serons assez forts pour que les autres intègrent notre programme, plutôt que de simplement “placer des gens”. Avant, il ne sert à rien de s’exciter sur ces questions, il faut plutôt préférer “labourer” et nous faire connaître de nos électeurs.

Un grand merci à Sabine Herold d’avoir pris le temps de répondre à ces questions. J’espère que cela vous aura permis de connaitre, ou de mieux connaitre, une partie des idées libérales, et Sabine Herold qui postule pour être à la tête d’AL.

samedi 1 mars 2008

Tout savoir sur la liste de Sabine Hérold pour le bureau d'AL

Avant la fin de cette campagne, voici un post récapitulatif pour vous permettre de choisir en conscience.

Vous trouverez donc (en cliquant sur les liens) :

http://accel10.mettre-put-idata.over-blog.com/0/34/49/82/sabine-1.jpg

Mes soutiens :

- Didier Salavert : membre fondateur d'Alternative Libérale, Membre du Comité d'Orientation, fondateur du "Club Concorde"
- Jacques Gautron : Président des "Libéraux de l'Eure", spécialiste du Benchmarking
- Pascale de Romemont: Conseillère Nationale, Secrétaire du Comité Montesquieux
- Christian Braga : ancien mandataire financier d'Alain Madelin en Moselle pour la campagne de 2002, Président du Comité Moselle


Les membres de mon bureau :

- Laurence Petit (responsable des Fédérations)
- Louis-Marie Bachelot (Trésorier d'AL)
- Christian Tarro-Toma (Responsable événements d'AL)
- Matthieu Longobardi (Membre du Comité d'Orientation et du Conseil National)
- Alain Genestine (Membre du Comité d'Orientation et Président du COmité Montesquieux de Bordeaux)
- Jean-Paul Oury (Responsable Presse d'AL et Président du Comité Stanislas de Nancy)


Mon programme :

- le programme général
- propositions spécifiques sur la gestion politique d'AL
- propositions spécifiques sur la gestion pratique d'AL
- pour une Université Libérale
- pour un média libéral